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OUESTIONS
REPONSES
La traite n'est pas un phénomène qui touche seulement les femmes adultes. Les jeunes filles, dès l'âge de 15 ans, sont forcées à s’exiler, à se marier, à faire le trafic de drogues et de marchandises illicites et à voler.
Certaines sont contraintes à l'esclavage sexuel et à la pornographie hard. Les hommes adultes et d'adolescents sont utilisées pour les travaux forcés dans les chantiers ; les femmes plus âgées en exilent, jouent le rôle de boucliers humains pour les éventuelles violences.
Les jeunes filles et femmes courent plus de risques, Car souvent naïves, elles sont prêtes à croire aux promesses ambitieuses d'une vie meilleure que leurs font miroiter les criminels-trafiquants. Les jeunes filles et femmes sont plus demandées par les criminels-trafiquants qui les recherchent pour le ravitaillement de leurs réseaux d'activités illégales en Suisse.
Non. Beaucoup de gens pensent que toutes les femmes victimes de la traite sont des prostituées.tel n’est pas toujours le cas. Les gens pensent souvent que la prostitution est une vie de glamour et de romance, faite de bas de soie et d’argent. La réalité est bien différente. La plupart des femmes victimes de la traite sont forcées à se prostituer, ce qui veut dire, contre leur gré.
Elles ont préalablement été psychologiquement manipulées et enchainées dans le monde occulte, et par la suite, sont souvent battues, violées et maltraitées. Elles sont emmenées en Suisse par de fausses promesses de bons emplois, de mariages et de débouchés économiques en or. Ces femmes du tiers-monde veulent simplement gagner de l'argent et avoir une vie meilleure pour leurs enfants et leurs familles.
Certaines femmes quittent leurs pays pour échapper à des circonstances économiques ou situations familiales difficiles. Certaines n'ont pas une formation nécessaire pour trouver un bon emploi. D'autres sont des professionnelles qui ne peuvent pas trouver du travail dans leur profession : Comptables, infirmières, enseignants etc. - des gens comme vous et moi.
Non, mais les enfants abandonnés sont particulièrement vulnérables. En l’absence d’une mère ou d’un père, d’une tante, oncle, sœurs ou frères, les enfants se réfugient là où ils peuvent. Dans de rares établissements sociaux, abris, et même dans les rues. Mais ce ne sont pas seulement les enfants abandonnés qui courent des risques.
La pauvreté et le chômage sont si répandus que des dizaines de milliers de jeunes, même issus des familles les plus stables, sont vulnérables. En Suisse, ce sont des mineurs, demandeurs d’asile, séparés de leurs relations proches ; ils manquent souvent d'éducation, de documents l’identité, et n’ont presque souvent aucun moyen visible de soutien économique ; cette catégorie est la cible de choix pour être exploité, vendue et revendue par des trafiquants criminels.
C'est une idée fausse très répandue. Bien que l'exploitation sexuelle soit monnaie courante, les jeunes et les adultes sont réduits à esclavage dans des ateliers clandestins, en tant qu'ouvriers agricoles dans le secteur de transformation des aliments, comme des travailleurs dans la construction, dans des mariages forcés avec des personnes âgées, servant comme des domestiques privés et sous diverses autres formes de travail inavouables.
Ils peuvent être vendus et revendus, des profits blanchis et propres pour les trafiquants. Ils sont réduits à esclavage, exploités, abusés et privés de leurs droits humains les plus élémentaires.
Vous seriez surpris de comprendre à quel point ils peuvent l’être. Certaines études que nous avons faites en Suisse, montrent que pour cent recrutements, soixante sont effectués par un proche parent, amis ou famille.
Six sur dix victimes de la traite sont le fait d’un ami, ou proche. Un pourcentage très élevé de victimes sont aussi recrutés par d'autres personnes qui connaissaient déjà la victime. Les recruteurs sont de toutes les couches d’âges, et notamment les femmes sont les mieux à même de manipuler les rêves et les aspirations d’autres femmes.
Les recruteurs sont souvent issus du même milieu socio-économique pauvre que leurs recrues. Ils sont prêts à tout et placent leurs profits et leurs intérêts économiques avant le bien-être des membres amis ou la famille.
Oui. Ceux qui sont victimes de la traite sont souvent limités dans leurs mouvements.
Les trafiquants criminels ne veulent pas que leurs victimes les échappent, ou qu’elles aient des contacts hors des réseaux constituant ou qu’elles demandent de l'aide.
Dans des groupes de maisons, les églises, les associations fictives, derrière les portes closes, les victimes sont abusées, manipulées, punies et psychologiquement torturées.
Ces traitements facilitent le travail de ces trafiquants criminels et garantissent le respect et découragent les tentatives d’évasion. En fin de compte, ces trafiquants criminels recrutent leurs victimes par le billet de mensonges, de fausses promesses et sécurisent leurs investissements grâce à des manipulations occultes et psychologiques, par les pièges de faux mariages et quelques cadeaux aux familles, des coups-bas et la soumission forcée.
Oui. Des offres d'emploi, à travers des personnes et des relations familiales, souvent via Internet, sont les méthodes de recrutement les plus communes. Mais d’autres méthodes populaires sont les fausses propositions de mariage et les formations professionnelles.
Les jeunes hommes et femmes réagissent positivement à ces propositions, car aujourd'hui il peut s’avérer difficile de vivre dans de nombreux pays pauvres. Alors l’illusion se vend bien. Il est conseillé, lorsque dans votre entourage vous connaissez quelqu’un qui pars pour l’étranger, vous armer impérativement de bonnes informations, d’attirer l’attention de celui qui va voyager sur la nécessité de rester attentif et vigilant aux moindres signaux de danger.
Vous devez vous informer sur son contact en Europe, la ville et le pays de destination, y compris les numéros de téléphone mobile, domicile doivent toujours être laissés à un ami de confiance ou à un parent.
Les membres de la famille doivent savoir comment entrer en contact avec celui qui voyage ; Ils se doivent ainsi de toujours rester en contact étroit avec lui pour s'assurer que tout va bien.
Oui. Le recruteur prend généralement soin de tout, y compris organiser les documents, billets, les repas et le logement. Les recruteurs sont susceptibles de faire partie d'un réseau de trafic criminel organisé qui comprend des faussaires de passeport et de visa, des agents d'emplois temporaires bidon, des agents de voyages, des pilotes de compagnies aériennes, des proxénètes, des propriétaires de maisons closes, des ONG et des fonctionnaires, même de l'État.
Ceci est une nouvelle forme de guerre, un nouvel ennemi, qui sollicite une nouvelle armée des combattants formés à tous les risques !
Les recruteurs/teuses, sont également doués dans la manipulation des victimes. Ils ne laissent aucune chance à la victime de faire machine arrière, une fois qu’elle découvre brutalement le destin d’esclave qui lui est réservé d’une part, et de l’autre, ceux qui ont placé leur confiance en elle, restés bien loin au pays.
Une fois qu'une victime est la proie du système, il lui est très difficile d'échapper. Derrière ce rideau d’airain, se cachent des gens et des organisations, prêts à saboter toute possibilité de libération de la victime, cependant, il y a aussi, des organismes et des personnes prêts à leur venir en aide.
S’en est une. Le gouvernement prend très au sérieux le crime organisé.
Le crime organisé se cache souvent derrière la traite. Il s'agit d'une priorité pour la police fédérale.
Les trafiquants criminels sont des gens qui utilisent la coercition et parce que le trafic est secret, la police à besoin des yeux et des oreilles du public pour la combattre.
Les policiers recherchent activement votre aide. Si vous avez des informations, mais vous pensez qu’elles sont insignifiantes, ne vous en faites pas, contactez notre service par un appel au écrivez Anonymement à CoeurLibre ou communiquez avec votre poste de police de proximité.
La peur du gendarme ou du policier est compréhensible. En Suisse beaucoup de victimes de la traite sont légalement ou parfois illégalement établie. Les trafiquants criminels ne manquent pas de rappeler constamment à leurs victimes leurs fragilités, afin de les intimider et gagner leur soumission.
Ils menacent également les familles et les amis s’ils vont à la police ou cherchent d’une manière ou l’autre à dénoncer leurs exactions. Mais la majorité des filles et des femmes qui ont réussi à s'échapper l’ont fait en prenant beaucoup de risques, animées par une volonté de s’en sortir, quoi qu’il arrive. Rares sont celles qui ont été libérés par la police pendants les raids sur les maisons closes, et appartements.
Les policiers travaillent en étroite collaboration avec le Service de l'immigration et d'autres organismes de soutien pour que les victimes qui échappent reçoivent le soutien et la protection en fonction de leurs besoins propres. La police travaille également avec des organismes intergouvernementaux et autres organisations non gouvernementales, pour fournir des programmes de rapatriement ou de réinsertion quand cela est en conformité avec les souhaits des victimes.
Appelez Anonyme ou écrivez à CoeurLibre et ils transmettront vos informations à une équipe de spécialistes de la police ; Qui pèseront toutes les informations reçues et utiliseront leur savoir-faire et l'expérience nécessaires pour faire une évaluation.
Ce sont des agents spécialisés qui vont utiliser l'information dans le cadre de leurs investigations plus approfondies et prendront les mesures appropriées s’ils sentent qu'ils ont clairement identifié la victime.
Si vous contactez directement la police et qu’une enquête, arrestation ou des poursuites sont ouvertes, vous pourriez être invité à faire une déclaration.
Repérer les victimes de la traite est très difficile. Parfois même, il peut arriver que les victimes deviennent des sympathisants de leurs bourreaux, quand les affaires sont intéressantes. Les apparences sont parfois trompeuses.
Mais vous n'êtes pas un expert et nous n'allons certainement pas nous attendre à être à 100% certains de la fiabilité de vos informations. Alors, laissez les spécialistes décider si vos informations sont utiles ou non.
Si quelque chose que vous avez vu ou suspecté peut-être n’est pas tout à fait juste, les spécialistes préfèrent le savoir, bien que cela semble insignifiant.
Cela pourrait s’avérer être une pièce essentielle d'un puzzle qui pourra aider à identifier une victime de la traite. Le bien-être d'une victime est la priorité numéro un. Vous pourriez aider la police à les libérer du joug d'un trafiquant criminel et même sauver une vie.
Alors, en cas de doute, il vaut mieux en parler, même si ce n'est juste qu’une intuition.
LUTTE CONTRE LA TRAITE DES FILLES ET DES FEMMES EN SUISSE ROMANDE